Façade de maison : revêtement et couleur

La façade est un élément fondamental d’une maison au même titre que sa toiture. Elle est aussi bien importante pour ajouter une touche d’esthétisme que pour permettre l’isolation. Plusieurs solutions sont possibles pour personnaliser une façade de maison. C’est ce que nous allons vous expliquer dans cet article.

Quelle façade pour sa maison choisir ?

Les différents types de revêtement de façade 🖌️

L’enduit de façade

L’enduit de façade est la solution généralement la plus choisie et la moins onéreuse. S’il permet d’obtenir une façade de maison simple avec une finition lissée, il peut aussi rendre la façade plus moderne avec une finition travaillée. On trouve notamment les finitions talochées, crépies ou matricées.

Le bardage

Le bardage est moins répandu que l’enduit de façade, mais il permet d’apporter du relief à sa maison. Avec une façade en bardage, vous avez l’embarras du choix sur le matériau : bois, PVC ou encore métal. Une façade de maison en bois apporte tout de suite un côté chaleureux et authentique.

Le cimentage

Le cimentage se fait beaucoup pour les façades de maison moderne (maison en cube, maison toit plat, etc.). Il consiste en l’application d’un enduit à base de ciment pour masquer les dégâts et les irrégularités. Il existe différentes teintes et différentes textures. Sachez quand même que le cimentage n’est pas compatible avec une isolation extérieure.

Façade de maison en bardage

Le parement de pierre ou de brique

La façade de maison en pierre ou en brique est sans aucun doute la solution la plus chère, mais aussi celle qui donne le plus de cachet à une maison. Simplement en touche ou sur tout un mur de votre maison, le parement apportera un côté très esthétique à votre maison.

Les couleurs pour façade de maison 🎨

Avant de choisir la couleur de votre façade de maison, pensez à vous référer au plan local d’urbanisme de votre commune. En effet, le PLU règlemente les couleurs des façades de maison pour une question d’harmonie architecturale. Vous pourrez donc être limité dans le choix des couleurs.

Voici quelques teintes de façade en fonction de l’aspect que vous souhaitez donner à l’extérieur de votre maison :

  • Gris : pour une maison moderne et design de style maison d’architecte
  • Beige/Blanc cassé : évitez le blanc qui sera très salissant et privilégiez plutôt du beige ou du blanc cassé. L’avantage de ces couleurs est qu’elles apporteront de la lumière à votre maison.
  • Un mix de deux couleurs : choisir deux couleurs de façade différentes vous permettra de mettre en valeur des éléments de votre maison comme la porte d’entrée par exemple

Quand faire la façade de sa maison neuve ? 🏠

Avant ou après la plâtrerie sèche ? 🤔

En pleine construction de votre maison à petit budget ou non, vous ne savez pas à quelle étape faire la façade de votre maison, voici notre avis : Faire l’enduit de façade à l’achèvement du hors d’eau hors d’air est idéal. En effet, cela permet de protéger tout le second d’œuvre des intempéries. Les seuls inconvénients sont qu’on ne peut pas faire la façade par temps de pluie ou de gel et qu’il faut attendre que les menuiseries soient sèches. Faire sa façade de maison après l’achèvement du second œuvre est aussi possible. Cet ordre est moins recommandé, car l’intérieur de la maison n’est alors pas protégé des éventuelles intempéries. Il arrive, cependant, qu’il n’y ait pas d’autre choix que de procéder ainsi : manque de disponibilité du façadier, météo pas favorable, etc. Dans ce cas, vous pouvez utiliser une bâche pour protéger votre façade en attendant qu’elle puisse être enduite.

Comment nettoyer une façade de maison ? 🧽

Maintenant que votre façade est réalisée, comment la garder propre ? Au fil du temps, mousses, champignons, pollution peuvent venir ternir votre façade. Pour la nettoyer et la rendre aussi belle qu’à sa réalisation, voici plusieurs solutions.

  • Diluez des cristaux de soude dans de l’eau ou du vinaigre blanc puis venez brosser toute la surface de votre façade avec un balai brosse. Vous viendrez ensuite rincer à l’eau.
  • Mélangez un bidon d’eau de javel concentré à 50% d’eau puis pulvérisez sur l’ensemble de votre façade. Attention à bien vous protéger et à ne pas en diffuser sur les plantes aux alentours qui pourraient mourir.
  • Nettoyez à l’aide d’hydrogommage. C’est une technique efficace qui requiert cependant l’intervention d’un professionnel. En effet, il faut utiliser un équipement spécifique, qui, s’il est mal pris en main, peut abîmer la façade.
  • Enfin, vous pouvez utiliser un nettoyeur haute pression en utilisant une puissance faible ou modérée pour ne pas agresser votre façade ni lui faire perdre son étanchéité.

En conclusion, réaliser la façade de sa maison peut se révéler bien plus complexe qu’il en a l’air. Il vous faut choisir le revêtement et la couleur de la façade qui s’accorderont parfaitement avec vos aménagements extérieurs et vos menuiseries.

Bien que le coût varie en fonction des matériaux et des dimensions, il est essentiel de considérer également les réglementations locales en matière d’urbanisme.

Vous envisagez de construire une terrasse pour votre maison neuve ? Le choix du matériau pour le sol de votre terrasse est une décision importante à prendre. Dans cet article, nous vous présentons les différents matériaux disponibles, ainsi que leurs avantages et inconvénients, pour vous aider à faire le meilleur choix pour votre projet de construction.

Déclaration préalable : ce que vous devez savoir

Avant de vous lancer dans la construction de votre terrasse, il est essentiel de vérifier si vous avez besoin d’une autorisation de construire. En général, si votre terrasse est de plain-pied, vous n’aurez pas besoin de demander une autorisation. Cependant, pour les terrasses en hauteur ou couvertes, selon certaines conditions, une demande de permis de construire sera nécessaire.

Un dossier de permis de construire est obligatoire pour les terrasses surélevées :

  • De plus de 60 cm et de moins de 20 m²
  • De plus de 60 cm et de plus de 20 m²

L’idéal est de faire construire sa terrasse en même temps que sa maison pour ne pas avoir à effectuer de déclaration supplémentaire.

Les différents matériaux pour une terrasse

Le bois est souvent le matériau choisi pour son aspect chaleureux et esthétique. Si pendant longtemps, c’était le bois exotique qui était privilégié pour les terrasses (ipé, teck, wengé) on préfère maintenant les essences de bois locales. Traitées à haute température, elle permet au bois de gagner en stabilité, de changer de teinte et d’offrir une plus grande résistance. On retrouve notamment le pin, le frêne ou encore le peuplier.

Avec le temps, le bois prendra une teinte grise. Pour lui faire retrouver sa couleur d’origine, vous devrez simplement effectuer un entretien régulier en appliquant un saturateur incolore. Les seuls inconvénients qu’on peut trouver à ce matériau sont son coût assez élevé et les petites échardes qui peuvent être contraignantes si vous avez des enfants ou des animaux.

Terrasse en bois

La pierre naturelle

La pierre offre un cachet authentique à une terrasse. Elle a plusieurs avantages comme son insensibilité aux intempéries et son faible entretien. Il faudra veiller à choisir une pierre la moins poreuse possible telle que le marbre, l’ardoise ou encore le granit.

Aussi, pour éviter de glisser lorsqu’il pleut, il est possible d’avoir une surface antidérapante. Deux solutions : opter pour une pierre qui le soit déjà ou effectuer un traitement physique ou thermique. Bien que la pierre naturelle donne un rendu absolument magnifique, c’est sans compter son prix. Elle représente un budget conséquent.

La pierre reconstituée : un matériau pour une terrasse durable

La pierre reconstituée est bien plus abordable que la pierre naturelle tout en vous offrant un joli esthétisme. Elle est conçue à partir de pierres naturelles broyées puis assemblées avec du ciment, de la chaux ou de la résine.

Elle a beaucoup d’avantages :

  • Polyvalence d’aménagement,
  • Grande résistance,
  • Grande diversité de formes adaptables à chaque décoration souhaitée,
  • Légèreté ce qui facilite la pose.

Le seul inconvénient qu’on peut lui trouver est qu’elle a une limite quant au poids qu’elle peut supporter. Mais, il est assez rare de trouver des choses très lourdes sur une terrasse.

Le matériau composite

Bois, résine, minérale, céramique, fibres de verres et quartz, il existe beaucoup de matériaux composites. La durabilité et la résistance sont leurs plus grands atouts. Étant non poreux, ils résistent aux tâches, aux rayures, aux chocs thermiques et aux UV. On trouve aussi une grande variété de finitions pour couvrir tous les besoins (effet bois, béton ou encore pierre naturelle).

Ses avantages :

  • Esthétique
  • Facile d’entretien
  • Robuste
  • Antidérapant
  • Respectueux de l’environnement

En revanche, il n’offre pas le même confort que du bois et ne peut pas être recyclé en fin de vie.

Le béton

Très en vogue en ce moment, le béton est à la fois esthétique, résistant et économique. Il permet de nombreuses possibilités de personnalisation : imprimé, sablé, balayé, lissé ou coloré.

Il est très facile à entretenir, surtout s’il a déjà subi un traitement avec une résine de protection de surface. Cela limitera la pénétration des graisses et facilitera le nettoyage. Ce traitement est à faire tous les 5 ans. Le seul hic, et non des moindres, est qu’avec le temps, il peut avoir tendance à se fissurer.

Le carrelage

Le carrelage a longtemps été le matériau choisi pour réaliser sa terrasse. Très résistant et facile d’entretien, le carrelage offre aussi une multitude de choix. Taille, forme, motif, vous pouvez personnaliser votre terrasse dans les moindres détails.

En revanche, du côté des inconvénients, une dalle de béton devra être réalisé en amont. Et selon le carrelage choisi, celui-ci peut se révéler glissant les jours de pluie.

Emplacement, orientation et surface de la terrasse

L’emplacement de sa terrasse est primordial pour pouvoir profiter pleinement de ses aménagements extérieurs. Il est préférable de le définir en fonction de sa maison. Dans l’idéal, votre terrasse doit être attenante à votre maison et plus précisément des pièces de vie pour pouvoir y circuler facilement. N’oubliez pas aussi de prendre en compte le voisinage et le vis-à-vis.

Pour profiter d’un maximum d’ensoleillement, vous préférez une exposition sud ou ouest plutôt qu’au nord où l’humidité peut se faire ressentir.

Enfin, concernant la surface à allouer à votre terrasse, cela dépend avant tout de plusieurs éléments :

  • Votre budget,
  • La surface de votre terrain,
  • Sa future utilisation : table à manger, salon de jardin, piscine, jacuzzi, etc.
    • 5 à 10 m² pour accueillir 1 table et 4 chaises
    • 10 à 15 m² pour accueillir 1 table et 8 à 10 chaises
    • 20 à 30 m² pour avoir deux espaces distincts : coin repas et espace détente

En conclusion, le choix du matériau pour le sol de votre future terrasse dépendra de vos préférences esthétiques, de votre budget et de vos besoins spécifiques. Prenez le temps de comparer les différentes options avant de faire votre choix final.

Pour plus d’informations et de conseils sur la construction de votre terrasse, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider à réaliser votre projet de rêve !

Lorsqu’on envisage de construire sur un terrain, il est crucial de comprendre les caractéristiques du sol sur lequel reposera la future structure. C’est là qu’intervient l’étude de sol, un processus essentiel pour évaluer la composition du sol, sa résistance, sa sensibilité à diverses contraintes et ses risques. Dans cet article, nous explorerons en détail ce qu’est une étude de sol, comment elle est réalisée, qui est concerné, ce qu’elle implique et bien plus encore.

Qu’est-ce qu’une étude de sol ?

Une étude de sol est une analyse approfondie de la composition du sol d’un terrain, visant à déterminer sa nature, sa résistance, sa sensibilité à l’eau, les risques sismiques éventuels, la présence de nappes phréatiques, de cavités, de cours d’eau à proximité, ainsi que la possible contamination. Cette étude est généralement réalisée en prévision d’une future construction afin d’assurer sa sécurité et son intégrité structurale.

Comment se déroule une étude de sol ?

Le processus d’étude de sol commence par l’analyse des documents disponibles concernant le terrain, tels que le plan de masse, le cadastre et le Plan Local d’Urbanisme (PLU), le cas échéant. Ensuite, des échantillons géologiques sont prélevés dans le sous-sol, parfois jusqu’à plusieurs mètres sous la surface, pour effectuer plusieurs analyses. Des essais sont également réalisés pour évaluer la résistance du sol. Enfin, un rapport est rédigé, comprenant des recommandations pour les futurs travaux à entreprendre, notamment en ce qui concerne les fondations et les adaptations nécessaires.

Qu'est-ce qu'une étude de sol ?

Qui est concerné ?

L’étude de sol concerne principalement les vendeurs de terrains à bâtir ou les constructeurs de maisons individuelles. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Élan en 2020, cette étude est obligatoire pour la vente d’un terrain non bâti, mais constructible, notamment dans les zones présentant des risques élevés ou modérés. Elle a été rendue obligatoire et doit être jointe au dossier de vente d’un terrain ou d’une construction d’un terrain.

Les types d’étude de sol

Il existe plusieurs types d’études de sol allant de G1 à G5. L’étude géotechnique G1 est obligatoire (selon la loi ELAN) pour mettre en vente un terrain.

Étude de sol type G1

L’étude géotechnique de type G1, conforme à la loi Elan, se divise en deux catégories principales : G1 ES (étude de site) et G1 PGC (principes généraux de construction).

  • G1 ES (Étude de site) : Cette phase consiste à déterminer les spécificités du terrain en réalisant une étude documentaire approfondie. L’objectif est d’identifier les risques géotechniques majeurs, tels que la sensibilité à l’eau, les risques sismiques ou la présence de cavités.
  • G1 PGC (Principes généraux de construction) : Cette phase complète le modèle géologique établi lors de l’étude de site. Elle vise à établir les principes généraux de construction, mais ne fournit pas de dimensionnement précis des ouvrages. En d’autres termes, cette étude est nécessaire pour évaluer les risques géotechniques, mais elle est insuffisante pour démarrer des travaux de construction.
Etude de sol G1

Étude de sol type G2

Plus approfondie que l’étude G1, cette étude a pour but d’analyser l’implantation et les caractéristiques spécifiques du bâtiment à construire.

  • G2 AVP (Phase avant projet) : Cette phase précise le modèle géotechnique à retenir et pré-dimensionne les ouvrages géotechniques nécessaires. Elle étudie également les principes constructifs et d’adaptation du projet au sol envisageables. Ce rapport contient aussi des recommandations sur les principes de construction (terrassements, soutènements, etc.) en fonction des caractéristiques spécifiques du sol et des risques.
  • G2 PRO (Phase projet) : Cette phase conçoit et justifie les ouvrages géotechniques de manière plus détaillée. Elle comprend une synthèse du site, des méthodes d’exécution, des notes de calcul de dimensionnement, et fournit un avis sur les valeurs seuils ainsi qu’une approche des quantités nécessaires.
  • G2 DCE-ACT : Cette phase finalise le dossier de consultation des entreprises et assiste le maître d’ouvrage dans l’établissement des contrats de travaux. Elle complète les étapes précédentes en fournissant des détails supplémentaires pour l’exécution des travaux.

Coût et durée de validité

Le coût d’une étude de sol varie généralement entre 1000 et 2000€, selon des critères tels que la superficie du terrain, sa localisation, le taux de pente, le projet de construction et le prestataire choisi. Ce coût peut augmenter si des échantillons ou des sondages plus approfondis sont nécessaires, mais il reste généralement inférieur à 1% du budget total de la construction. Une étude de sol est valide pendant 30 ans.

À qui faire appel pour réaliser une étude de sol ?

Pour effectuer une étude de sol, il est impératif de faire appel à un bureau d’étude spécialisé dans la géotechnique ou à un géotechnicien qualifié. De plus, l’ensemble du processus est encadré par la norme NFP 94-500, garantissant des normes de qualité et de fiabilité.

En conclusion, une étude de sol est une étape incontournable pour toute construction future, garantissant la sécurité, la durabilité et la conformité aux normes réglementaires. En choisissant les bons professionnels et en comprenant les aspects clés de cette étude, vous pouvez assurer le succès de votre projet de construction.

L’isolation thermique est essentielle dans la construction d’une maison neuve. Elle permet notamment de faire de véritables économies d’énergie. Quelles sont les normes à respecter ? Comment choisir les meilleurs matériaux ? Quelle isolation préférer ? Nous vous disons tout dans cet article.

Isolation thermique maison

À quelle isolation thermique, il faut penser ?

L’isolation de la toiture : Lorsque vous allez chauffer votre maison, la chaleur va monter dans les combles. Si vous disposez d’une mauvaise isolation, alors c’est une perte jusqu’à 30% que vous pouvez enregistrer. Pour garantir une barrière efficace contre les températures estivales et hivernales, nous vous conseillons d’installer un isolant d’épaisseur suffisante.

L’isolation par les murs : Que ce soit par l’extérieur ou par l’intérieur, l’isolation par les murs est obligatoire pour avoir une maison performante énergétiquement.

L’isolation par les menuiseries : Fenêtres, portes ou encore baies vitrées, ces ouvertures peuvent causer une perte de chaleur jusqu’à 15%. C’est pourquoi, il vous faut choisir des menuiseries adaptées. Chez Simon Habitat, notre partenaire Menuiseries Françaises garantit des matériaux de haute qualité pour une isolation phonique et thermique optimale.

L’isolation par les planchers bas : Véritables puits thermiques, les planchers doivent être isolés correctement avec des panneaux ou des rouleaux d’isolants. Deux façons : les placer sous la dalle ou bien au-dessus.

Les meilleurs isolants thermiques

Il existe de nombreux matériaux isolants. Minéraux, synthétiques ou écologiques, voici les plus courants :

  • La laine de verre
  • La laine de roche
  • Le polystyrène expansé (PSE)
  • La fibre de bois
  • La ouate de cellulose

Les matériaux industriels tels que la laine de verre, la laine de roche, le PSE ou encore la perlite sont les plus utilisés. Avec un coût d’achat faible et une mise en œuvre facile et rapide, c’est ce qui convainc les acheteurs. En revanche, ils sont peu écologiques.

En termes d’écologie, il est préférable de privilégier des isolants biosourcés tels que la laine de chanvre, la fibre de bois ou encore la ouate de cellulose. Bien que certaines laines minérales soit sensibles à l’humidité, elles ont tout de même une performance énergétique élevée.

Aussi, lors de votre choix d’isolants, vous veillerez à ce que le matériau choisi soit certifié. 4 certifications doivent être présentes : NF, CTS-bat, Acermi et le marquage CE. Elles vous garantissent une performance de résistance thermique, de réaction au feu, de comportement mécanique, de stabilité et de résistance à l’eau.

Quel est le prix d’une isolation thermique ?

Le coût d’une isolation va dépendre de l’isolant utilisé. On estime entre 10€ et 50€ le m2.

  1. Laine de verre : environ 5€ le m2 (HT)
  2. Laine de roche : environ 8€ le m2
  3. Ouate de cellulose : environ 10€ le m2
  4. Fibre de bois et laine de chanvre : environ 20€ le m2
  5. Polyuréthane : environ 25€ le m2
  6. Liège expansé : environ 80€ le m2

Quelles performances doit avoir votre isolation ?

Il existe deux indicateurs permettant de mesurer les performances d’une isolation thermique. Ils sont mis en place par la Règlementation Thermique :

Le lambda qui mesure la conductivité thermique (la capacité à diffuser la chaleur). Plus cet indicateur est bas et plus les capacités d’isolation sont bonnes.

Le coefficient R qui donne la résistance thermique, c’est-à-dire la disposition d’un matériau à empêcher la diffusion de chaleur. À l’inverse du précédent, plus le coefficient est élevé, plus le matériau est performant.

Pour vous assurer que votre maison respecte les seuils réglementaires, assurez-vous de faire appel à des professionnels agréés RGE.

Isoler par l’intérieur ou par l’extérieur ?

Pour isoler votre habitation, vous avez le choix entre l’isolation thermique par l’intérieur (ITI) ou l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Nous allons voir la différence entre ces deux solutions.

L’isolation thermique par l’intérieur

La majorité des maisons neuves conformes à la RE2020 possèdent une isolation par l’intérieur. Les solutions mises en place sont des murs en brique ou en bloc de béton rectifié accompagné d’un isolant par l’intérieur, des planchers hourdis isolant (c’est-à-dire des blocs de polystyrène) ainsi que des panneaux isolants pour la toiture.

Les avantages de cette méthode sont une disparition de la condensation et d’un effet de paroi froid, un coût très abordable, une isolation phonique plus performante ainsi qu’une facilité de pose.

En revanche, avec cette solution, la surface intérieure de la maison est un peu réduite, le système électrique doit bien être pris en compte et il est plus difficile d’éviter la création de pont thermique.

Isolation thermique par l'intérieur

L’isolation thermique par l’extérieur

En France, on considère que moins d’1% des maisons neuves sont isolées par l’extérieur. Si elle supprime les ponts thermiques et ne réduit pas la surface habitable de la maison, en revanche, elle demande une main d’œuvre spécialisée et représente un coût plus élevé. Il existe 3 façons d’isoler une maison par l’extérieur :

  • L’isolation sous bardage : On appose une couche d’isolation sur la maison, dans une ossature en bois ou en métal généralement. On vient, ensuite, la recouvrir de bardage en bois, en PVC, en pierre ou en béton.
  • Le collage d’isolants sur les façades à l’aide de mortier-colle. Par-dessus lequel on applique un enduit mince.
  • La pose d’enduit isolant : Elle consiste à apposer de la peinture ou de l’enduit aux propriétés isolantes. C’est la méthode la plus rapide à réaliser.
Isolation par l'extérieur

À mi-chemin entre l’isolation par l’intérieur et l’isolation par l’extérieur

Il existe aussi des entre-deux entre isolation par l’intérieur et isolation par l’extérieur. L’isolation mixte, par exemple, qui consiste à garnir l’ossature d’isolant en ajoutant également une couche d’isolant sur l’extérieur. Puis en disposant un pare-vapeur recouvert de bardage ou d’enduit.

L’isolation répartie qui consiste à utiliser les matériaux qui servent à la construction pour isoler, ce qui assure une isolation dite “répartie”. Plusieurs matériaux le permettent : les briques monomurs ou les blocs de béton cellulaire qui contiennent de l’air ou des isolants.

Si ces méthodes sont efficaces, elle reste cependant très chère en coût de réalisation.

Pour conclure, l’isolation thermique d’une maison neuve est primordiale pour réduire sa consommation d’énergie. Malheureusement, il n’existe pas d’aides financières pour la mettre en place dans le cadre d’une construction de moins de deux ans. Simon Habitat vous accompagne lors de la construction de votre maison pour choisir l’isolation adaptée à votre projet !

Vous allez faire construire votre maison et vous vous demandez quelles assurances il vous faut. Nous vous détaillons tout dans cet article. Sachez que la plupart sont obligatoires et qu’elles sont là pour vous protéger en cas de dommages. Découvrez la liste des assurances pour la construction d’une maison. Celles-ci sont à souscrire tout au long des étapes de construction de votre maison.

Liste des assurances à souscrire par le futur propriétaire :

L’assurance responsabilité civile terrain

Cette assurance peu onéreuse, mais obligatoire est à souscrire dès lors que vous achetez un terrain. Elle permet de couvrir l’ensemble des dommages qui pourraient être causés à un tiers. Par exemple, un arbre qui tomberait sur la voiture de votre voisin.

Assurance responsabilité civile terrain

L’assurance responsabilité civile maître d’ouvrage (RCMO)

Elle couvre à la fois les dommages causés à un tiers au cours du chantier et offre une garantie défense recours. La garantie défense-recours vous protège si vous ou un membre de votre famille êtes victimes d’un dommage. Elle permet également une action en recours contre un tiers.

Cette assurance est à souscrire avant le début du chantier et intervient jusqu’à la remise des clés. Elle est complémentaire à l’assurance dommages ouvrages que nous vous expliquons juste en dessous.

L’assurance dommages ouvrage

Comme l’assurance RCMO, l’assurance dommages ouvrage doit être souscrite avant l’ouverture du chantier. En général, lorsque vous passez par un constructeur de maison individuelle, il vous propose de la souscrire pour vous. Sachez que si vous n’avez pas souscrit cette assurance, le constructeur est en mesure de refuser d’exécuter le contrat.

L’assurance DO est obligatoire pour tous les travaux de construction et de gros œuvre effectués par une entreprise : construction, agrandissement ou rénovation. Le coût est plutôt élevé (environ 3 à 10% du total des travaux avant taxes). Son objectif est de vous indemniser le plus rapidement possible pour effectuer des travaux de réparation en cas de malfaçons. Son périmètre d’intervention est large :

  • Problème relatif à la solidité de la construction et de ses parties indissociables : plafond, ossature, etc.
  • Dommages qui nuisent à l’occupation normale du logement : effondrement provenant d’un vice de construction, fissures importantes, rupture de canalisations encastrées
  • Impossibilité d’entrer dans la maison pour le propriétaire

Cette assurance prend effet un an après la réception et est valable 10 ans. En cas de vente de la maison, il y a une transmission de l’assurance au nouveau propriétaire.

L’assurance multirisque habitation

Ce contrat d’assurance est à souscrire à la réception des travaux. Elle couvre à la fois l’habitation et les membres de la famille. Ses garanties interviennent pour :

  • Les dégâts des eaux
  • Les incendies
  • Les tempêtes, grêle, neige, vent
  • Les vols et vandalisme
  • Les dommages électriques
  • Les catastrophes naturelles
  • La défense-recours
  • La responsabilité civile de la famille
Assurance habitation

À quel moment assurer une maison en construction ?

Voici un récapitulatif des moments au cours desquels vous devez souscrire une ou plusieurs assurances :

  • Lors de l’acquisition du terrain : souscription de l’assurance responsabilité civile terrain
  • Au début de la construction : souscription de l’assurance responsabilité civile maître d’ouvrage et de l’assurance dommages ouvrage
  • En fin de travaux : souscription de l’assurance multirisque habitation

Sachez que si vous passez par un constructeur, celui-ci doit aussi souscrire, de son côté, diverses assurances. Parmi elles : l’assurance responsabilité civile professionnelle, l’assurance garantie décennale, l’assurance garantie biennale.

Liste des assurances à souscrire par le constructeur

L’assurance responsabilité civile professionnelle

Elle est obligatoire pour toute activité professionnelle réglementée. Elle permet de couvrir le constructeur en cas de dommages involontaires causés à un tiers durant son activité.

L’assurance garantie de parfait achèvement

L’assurance garantie de parfait achèvement intervient durant la première année qui suit la réception. Le constructeur s’engage à prendre en charge les réparations nécessaires qui peuvent apparaître dans la maison. Bien sûr, les travaux relatifs à l’usure normale ne sont pas pris en compte par cette garantie.

L’assurance garantie biennale

Aussi appelée garantie de bon fonctionnement, cette assurance court durant 2 ans après réception des travaux. Elle assure la responsabilité du constructeur en cas de sinistre sur les équipements hors ouvrage :

  • Les appareils électriques installés et fournis par le constructeur
  • Les faux plafonds et revêtements muraux
  • Les portes intérieures
  • La moquette et le parquet
  • Etc.

L’assurance garantie décennale

Ce contrat d’assurance est, lui aussi, obligatoire. Il garantit tous les dommages cachés à la réception du chantier. Que ce soit pour le gros œuvre, le second-œuvre ou les équipements indissociables de la maison. C’est-à-dire que le constructeur s’engage à effectuer les éventuelles réparations nécessaires qui apparaîtraient après la remise des clés. Cela comprend :

  • La solidité de la structure
  • Les fondations
  • L’ossature de la maison
  • L’impropriété à destination

Cette assurance démarre à compter de la remise des clés et dure 10 ans.

En conclusion, ces assurances assurent la protection et la sécurité financière des parties impliquées (futur propriétaire et constructeur). Cependant, il est crucial de respecter les délais de souscription pour garantir une couverture adéquate tout au long du processus de construction.

Faire construire votre propre maison est votre rêve, mais vous avez un budget restreint ? Pas de panique, on vous donne tous nos conseils pour que votre projet puisse voir le jour. Choix du terrain, méthode de construction économique, etc. Tout ce que vous devez savoir pour faire construire une maison avec un petit budget se trouve dans cet article.

Nos astuces pour une construction de maison économique

Il existe plusieurs manières de limiter ses coûts lorsque l’on fait construire une maison. Voici les principales :

1. Planifier un budget à l’avance

Pour prévoir un budget, vous devez à la fois définir le montant que vous souhaitez investir en apport personnel et prendre en compte, votre capacité d’emprunt fourni par la banque. Ces deux éléments réunis vont déterminer ce que vous pouvez espérer en termes d’architecture, de matériaux et d’aménagements pour votre future maison.

Planifier un budget

2. Choisir un terrain abordable

Pour trouver un terrain pas trop cher, il y a deux critères sur lesquels jouer : l’emplacement et la superficie. En effet, plus vous souhaitez vous rapprocher de la ville, plus les terrains vont coûter cher. C’est pourquoi, nous vous recommandons d’établir un juste milieu entre ville et campagne. 15-20 minutes autour de la ville vous suffiront pour trouver des terrains plus abordables.

Pour ce qui est de la superficie, plus vous allez vouloir un grand terrain, plus le prix va monter. Là encore, vous devez trouver un juste équilibre entre vos besoins et votre budget. Une maison à étage n’aura pas besoin d’une aussi grande superficie de terrain qu’une maison de plain-pied. À vous de réfléchir sur ce qui vous convient le mieux. Aussi, vous pouvez faire une concession sur l’un ou l’autre des deux critères : un petit terrain proche de la ville ou un plus grand terrain éloigné de la ville.

3. Construire une maison simple

Construire une maison de forme carrée ou rectangulaire, vous reviendra moins cher puisqu’il y aura moins de murs à construire. Aussi, comme on a pu le dire précédemment, une maison à étage est plus économique au niveau du coût du terrain parce qu’elle nécessite moins de superficie. Elle nécessite également moins de fondations et une toiture plus petite ce qui la rend avantageuse niveau budget. En revanche, la consommation énergétique est plus maigre pour une maison de plain-pied. Ces deux types de maison présentent à la fois des avantages et inconvénients, à vous de voir ce qui correspond le mieux à vos besoins.

construction maison en Indre-et-Loire

4. Utiliser des matériaux abordables

Si le parpaing offre un excellent rapport qualité/prix en revanche sur l’aspect isolation thermique, il n’assure pas une grande performance contrairement à d’autres matériaux de construction. Nous pensons notamment à la brique, qui certes, à l’achat, est plus cher, mais qui permet une bonne isolation en régulant naturellement l’humidité. Par conséquent, niveau budget, vous vous y retrouverez sur le long terme.

5. Faire faire plusieurs devis

Prenez le temps de comparer les constructeurs de maison afin de trouver celui qui vous fournira la maison de vos rêves de qualité et au meilleur prix. Même si le budget est un critère important pour vous, veiller à ne pas laisser de côté des éléments importants tels que la qualité de travail, la réputation ou encore les garanties proposées par le constructeur. Vous pouvez aussi effectuer des devis auprès de maître d’œuvre. Mais les prix sont en général plus élevés.

6. Faire les finitions soi-même

Enfin, notre dernière astuce est d’effectuer les finitions soi-même. Pose de parquet, de carrelage, peinture ou encore papier peint sont des finitions relativement simples (tout dépend ce que vous souhaitez) que vous pouvez facilement effectuer vous-même en regardant des tutoriels ou encore en demandant à votre entourage.

Conclusion

Pour conclure, afin de faire les bons choix et de réduire le coût de votre construction de maison, nous vous conseillons de prioriser les critères souhaités. Ce faisant, vous pourrez prendre des décisions plus rapidement et peut-être faire l’impasse sur les critères en fin de liste. Si vous souhaitez être accompagné dans la construction de votre maison et tous les choix environnants, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. Réactifs, nous serons heureux de pouvoir réaliser le projet de votre vie.

L’obtention d’un permis de construire est une étape importante dans la réalisation de son projet de construction. Cependant, il peut arriver que votre demande soit refusée par la municipalité. Dans cet article, nous examinerons les raisons les plus courantes pour lesquelles un permis de construire peut être refusé ainsi que les recours possibles en cas de refus.

Permis de construire

L’obligation de motivation de la mairie

La municipalité est tenue d’expliquer et de justifier clairement les motifs de son refus. Cette obligation de motivation vise à informer le demandeur des raisons spécifiques qui ont conduit au rejet de sa demande.

Les motifs de refus d’un permis de construire

1. Pièce insuffisante ou manquante dans le dossier

Un dossier de demande de permis de construire doit être complet et comporter toutes les pièces requises. Un défaut de documentation peut entraîner un refus.

2. Un terrain non constructible

Le terrain doit obligatoirement être constructible ou se situer dans une zone constructible. Si tel n’est pas le cas, alors votre permis de construire sera refusé. Les motifs peuvent être les suivants :

  • Le terrain est en zone non constructible identifié par le PLU (zone non ouverte à l’urbanisation)
  • Le terrain est en secteur inconstructible identifié par une carte communale (valable pour les nouvelles constructions / non attenantes à une ancienne construction)
  • Le terrain se situe dans la zone d’un plan d’exposition au bruit (PEB)
  • Le terrain est inconstructible en raison de la loi littorale
  • Le terrain est grevé d’une servitude d’utilité publique

3. Un projet non conforme aux différentes règlementations

Le projet doit respecter les règles établies par les lois et réglementations en vigueur en matière d’urbanisme. Ainsi, votre projet peut être refusé si :

  • Il est non conforme aux dispositions légales et réglementaires d’utilisation des sols
  • Il n’a pas pour effet de maintenir l’activité agricole
  • Il ne respecte pas le règlement sanitaire départemental (RSD)
  • Il n’est pas conforme aux règles relatives à l’assainissement et à l’écoulement des eaux pluviales
  • Sa hauteur n’est pas conforme
  • Le terrain est enclavé
  • Le terrain a atteint le plafond de surface de plancher ou d’emprise au sol autorisé
  • La contenance du terrain est en dessous du seuil de la superficie minimale imposée par le règlement d’urbanisme
  • Le terrain ne dispose pas des dimensions suffisantes pour laisser suffisamment d’espaces libres ou un bâtiment ne peut pas être construit en raison des dimensions du terrain
  • Le terrain ne s’inscrit pas en continuité des parties urbanisées du territoire
  • Le terrain porte atteinte au patrimoine naturel/culturel

Les recours possibles en cas de permis de construire refusé

Si votre permis de construire est refusé, plusieurs recours s’offrent à vous.

Le recours gracieux

Adressez une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) à l’autorité ayant refusé le permis dans les 2 mois suivant la notification de l’arrêté. Cela peut ouvrir la voie à une réévaluation de la décision.

Le recours hiérarchique

Envoyez un recours hiérarchique à l’autorité supérieure à celle compétente pour délivrer l’autorisation de construire. Vous notifierez également l’autorité administrative ayant effectué le refus.

Le recours contre le refus de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France)

En cas de refus de l’ABF, adressez-vous au préfet de région par LRAR dans les deux mois suivant le refus. En l’absence de réponse du préfet dans les 2 mois, cela vaut admission tacite.

Le recours contentieux

En dernier recours, saisissez le tribunal administratif par LRAR dans un délai de deux mois à partir de la date du refus. Ce recours intervient uniquement si les recours gracieux ou hiérarchiques n’ont pas abouti.

Il est crucial de respecter les délais impartis pour chaque recours afin de maximiser vos chances de succès. En cas de doute, consultez un professionnel du droit de l’urbanisme pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.

Vous souhaitez faire construire votre maison, mais la question du paiement reste en suspens ? Une chose est sûre, c’est que vous ne règlerez pas l’intégralité de la somme en une fois. La banque vous débloquera les fonds au fur et à mesure de l’avancement de la construction puis vous paierez en fonction d’un échéancier. Découvrez tout dans cet article.

Le paiement du terrain

Le paiement pour l’achat d’un terrain va être effectué à part du paiement de la construction de la maison. En effet, c’est seulement une fois le terrain choisi et le compromis de vente signé que vous effectuerez un premier versement. Celui-ci s’élève entre 5 et 10% du prix de la parcelle. Ce montant sera bloqué sur un compte séquestre du notaire en attendant de réaliser la vente définitive. Enfin, une fois l’acte de vente signé, vous verserez alors le solde du prix du terrain au vendeur.

Prenez en compte, que 8% du prix du terrain devront aussi être versé au notaire pour les frais d’acquisition.

Attention à bien choisir votre terrain. En effet, si vous optez par exemple pour un terrain non viabilisé, vous aurez des coûts supplémentaires pour effectuer sa viabilisation.

L’échéancier de paiement pour la construction d’une maison

Le paiement pour la construction d’une maison ne se fait pas en une fois. Un échelonnement des paiements sera mis en place par votre constructeur sur 95% du prix de la construction. Les 5% restants seront ensuite à payer à la réception des travaux. De plus, il se peut que certains constructeurs vous demandent un acompte. Cependant, veiller à ne rien verser avant la signature du CCMI (contrat de construction de maison individuelle).

Paiement construction maison

Le calendrier de paiement

Nous vous recommandons de constater l’avancée des travaux en vous rendant sur place, à chaque étape, avant de procéder au paiement.

    • 5% du prix à la signature du contrat
    • 10% du prix à l’ouverture du chantier
    • 10% à l’achèvement des fondations
    • 15% à l’achèvement des murs
    • 20% à la mise hors d’eau
    • 15% à l’achèvement des cloisons
    • 20% à la fin des travaux d’équipements
    • 5% à la réception des travaux

Les modalités de paiement lorsque vous êtes déjà locataire ou propriétaire

Si vous êtes actuellement locataire

Vous pouvez bénéficier d’un déblocage progressif de votre prêt ainsi que d’un différé de paiement afin de pouvoir gérer au mieux vos dépenses (mensualité de crédit et loyer).

Si vous êtes déjà propriétaire

Vous pouvez payer votre construction de maison avec un prêt relais. Celui-ci permet d’acheter un nouveau bien avant d’avoir revendu le précédent. L’intérêt est d’éviter le remboursement de deux crédits simultanément, d’éviter la période de transition en location et d’éviter de brader son bien pour le vendre rapidement. Tout cela grâce à une avance de la banque de 50% à 80% de la valeur du bien actuel.

Ou, vous pouvez avoir recours à un prêt achat-revente. L’objectif étant de faire la jonction entre la vente de son ancien bien et l’achat de son nouveau bien. Ainsi, l’acheteur dispose d’une durée de 2 ans pour trouver un repreneur avant de commencer à rembourser son prêt.

Aussi, il existe d’autres aides financières auxquels vous pouvez espérer dès lors que vous faites construire une maison.

Lorsque vous faites construire une maison neuve, vous avez le choix de l’adapter aux normes PMR ou non. Cependant, ce choix s’effectue sous certaines conditions. Découvrez dans cet article, les situations dans lesquelles mettre sa maison neuve aux normes PMR est obligatoire et quelles sont les normes PMR à respecter.

Fauteuil roulant maison neuve

Pourquoi mettre sa maison aux normes PMR ?

Tout d’abord, il convient de mettre aux normes PMR votre maison neuve si vous êtes dans l’une ou l’autre de ces situations : construction destinée à la location ou construction destinée à la revente. En cas de non-respect de cette obligation, vous risquez une amende de 45 000€ ainsi qu’une peine d’emprisonnement s’il y a récidive.

Les maisons conçues pour son propre usage ne sont, par contre, pas concernées par cette obligation. Cependant, il est recommandé de tout de même la mettre aux normes pour plusieurs raisons :

  • L’adapter à sa vie future. En effet, si aujourd’hui, vous n’avez pas de besoin spécifique. Il est possible qu’à l’avenir, vous ayez besoin de façon temporaire (accident) ou permanente (perte d’autonomie liée à l’âge) d’une maison adaptée à la perte de mobilité.
  • Accueillir des personnes en situation de handicap en toute sérénité.
  • Ajouter de la valeur à votre maison. En effet, il vous sera plus facile de trouver des acquéreurs si votre maison est adaptée aux personnes en situation de handicap.
  • Vendre votre maison en toute sérénité puisque celle-ci respectera les lois sur les normes PMR.

Enfin, mettre en place les aménagements PMR représente un coût supplémentaire dans son budget de construction. Cependant, sachez qu’il existe une aide publique, représentant 25% du montant de la facture.

Les normes PMR à respecter

Voici la liste de l’ensemble des aménagements à effectuer pour une maison neuve PMR.

  • Prévoir dans la cuisine, la pièce de vie, les WC et la salle d’eau, 1,50 m d’espace entre les meubles. S’il y a plusieurs chambres, une seule doit être prévue aux normes PMR.
  • Assurer une largeur de 90 cm minimum pour les portes et couloirs et un passage d’au moins 83 cm.
  • Installer les poignées à une hauteur entre 90 cm et 1,30 m et à 40 cm du mur.
  • Au moins 1 chambre doit avoir un passage de 90 cm minimum doit être laissé de chaque côté du lit.
  • Dans la salle de bain, il doit y avoir au minimum 2,20 m de largeur ainsi qu’une barre d’appui pour la baignoire ou d’une douche à l’italienne.
  • Pour les WC, il faut prévoir 1,50 m de largeur, installer une poignée à 75 cm de hauteur et disposer les toilettes à 50 cm de hauteur.
  • Si votre maison dispose d’escalier, alors, il devra y avoir une largeur d’au minimum 80 cm, une hauteur de marche inférieure ou égale à 18 cm ainsi qu’une rampe ou un garde-corps.
  • Pour l’accès extérieur, une rampe place et antidérapante devra être mise en place d’au moins 1,20 m de large pour pouvoir accéder à la porte d’entrée.
  • Enfin, la place de parking devra se situer à maximum 30 m de l’habitation et mesurer 3,30 m de large.

Les terrains constructibles et viabilisés sont des termes couramment utilisés dans le domaine immobilier, mais leur signification précise peut parfois porter à confusion. Il est essentiel de saisir la différence entre ces deux types de terrains pour prendre des décisions éclairées lors de l’achat ou de la vente de biens immobiliers.

Terrain constructible

Un terrain constructible doit répondre à des critères spécifiques pour garantir qu’il est apte à supporter la construction d’un bâtiment. La nature du sol et du sous-sol doit être compatible avec le poids envisagé de la structure. De plus, le terrain doit être situé dans une zone où la construction est légalement autorisée, conformément aux règlements d’urbanisme en vigueur. Enfin, un aspect crucial est que le terrain doit être viabilisé ou avoir le potentiel de l’être.

Terrain constructible

Maintenant, concentrons-nous sur la définition d’un terrain viabilisé.

Terrain viabilisé

Un terrain viabilisé va au-delà des critères de constructibilité. Il inclut les travaux de viabilisation nécessaires pour le rendre prêt à accueillir une construction. Cela englobe un accès à l’eau potable, un raccordement au réseau électrique et téléphonique, ainsi qu’un raccordement au réseau d’assainissement public. De plus, il doit être desservi par une voie d’accès publique et être situé dans une zone constructible. Enfin, le terrain à bâtir ne doit disposer d’aucune construction à l’heure actuelle.

La subtile distinction entre terrain constructible et viabilisé

La distinction cruciale entre un terrain constructible et viabilisé réside dans le fait qu’un terrain viabilisé n’est pas nécessairement constructible. Bien que tous les prérequis pour la construction soient en place, d’autres facteurs peuvent influencer la constructibilité. Des changements dans la réglementation, une révision du plan d’urbanisme local ou d’autres considérations administratives peuvent rendre un terrain viabilisé non constructible.

En conclusion, comprendre la différence entre ces deux termes est essentiel pour être un acteur aguerri du marché immobilier. Un terrain constructible offre la possibilité de bâtir, tandis qu’un terrain viabilisé va plus loin en fournissant les infrastructures nécessaires. Cependant, il est crucial de noter que la viabilisation ne garantit pas toujours la constructibilité à long terme. En tant qu’acheteur ou vendeur, une compréhension approfondie de ces distinctions permet de prendre des décisions avisées dans le secteur immobilier en constante évolution.