Le contrat de construction de maison individuelle

Vous souhaitez faire construire votre maison auprès d’un constructeur de votre région ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le contrat de construction de maison individuelle. Les garanties du constructeur, le délai de rétractation ou encore les conditions suspensives.

Les différents types de contrat de construction de maison

Tout d’abord, le CCMI est le contrat obligatoire dès lors que vous confiez vos travaux de mise hors d’eau et hors d’air de votre maison à un constructeur ou à un maître d’œuvre. Ce contrat est destiné aux immeubles à usage d’habitation. Il ne doit pas inclure plus de deux logements et doit être rédigé par écrit et signé avant le début des travaux.

Il existe deux contrats de construction de maison individuelle : le CCMI avec la fourniture de plan et le CCMI sans la fourniture de plan.

Le contrat de construction de maison individuelle avec fourniture de plan

Ce contrat indique que le plan de la maison est effectué et édifié par le constructeur. Il doit contenir les mentions obligatoires suivantes :

  • La désignation du terrain,
  • La mention du titre de propriété du maître de l’ouvrage ou des droits lui permettant de construire,
  • L’affirmation de la conformité du projet aux règles de construction,
  • La consistance et les caractéristiques techniques du bâtiment,
  • Le prix de la construction convenu,
  • Les modalités de règlement en fonction de l’état d’avancement des travaux,
  • L’indication que le constructeur pourra se faire assister par un professionnel habilité titulaire d’un contrat d’assurance couvrant les responsabilités pour ce type de mission,
  • L’obtention du permis de construire et des autres autorisations administratives,
  • Les modalités de financement, la nature et le montant des prêts obtenus et acceptés,
  • La date d’ouverture du chantier,
  • Le délai d’exécution des travaux,
  • Les pénalités prévues en cas de retard de livraison,
  • La référence de l’assurance de dommages souscrite,
  • Les justifications des garanties de remboursement et de livraison.
CCMI avec plan
CCMI sans plan

Le CCMI sans fourniture de plan

À l’inverse du CCMI avec fourniture de plan, dans ce contrat, le plan n’est pas fourni par le constructeur. Vous devrez trouver un autre professionnel qui se chargera de sa réalisation. Le maître d’œuvre édifiera ensuite le bâtiment en fonction du plan transmis.

Ce contrat-ci doit mentionner les éléments suivants :

  • La désignation du terrain,
  • La consistance et les caractéristiques techniques du bâtiment,
  • Le prix convenu,
  • Les modalités de règlement en fonction de l’état d’avancement des travaux,
  • Le délai d’exécution des travaux,
  • Les pénalités prévues en cas de retard de livraison,
  • La référence de l’assurance de dommages souscrite par le constructeur,
  • L’indication que le constructeur pourra se faire assister par un professionnel habilité titulaire d’un contrat d’assurance couvrant les responsabilités pour ce type de mission,
  • L’engagement du constructeur de fournir au plus tard, à la date d’ouverture du chantier, la justification de la garantie de livraison.
  • L’attestation de cette garantie est établie par le garant et annexé au contrat.

Les obligations à respecter

Pour le constructeur de maison

Dans le cadre du contrat de construction de maison individuelle, le constructeur de maison doit respecter certaines obligations. Parmi elles :

  • Être titulaire de la garantie de livraison fournie par un établissement de crédit ou d’assurance
  • Être titulaire de la garantie de remboursement pour les contrats qui prévoient des paiements avant la date d’ouverture du chantier
  • Être assuré en garantie de sa responsabilité professionnelle et décennale
  • Réaliser les travaux conformément au plan
  • Livrer la construction dans le délai et au prix convenu

Pour l’acquéreur

La seule obligation pour l’acquéreur est de souscrire une assurance dommages-ouvrage avant le début du chantier. Elle fait d’ailleurs partie des conditions suspensives que nous allons énumérer juste en dessous.

Les garanties du contrat de construction

Sachez que ce contrat de construction est celui qui vous offre le plus de garanties. En effet, le constructeur s’engage à vous fournir les cautions suivantes :

  • La garantie de parfait achèvement
  • La garantie biennale ou de bon fonctionnement
  • La garantie décennale
  • La garantie livraison à prix et délai convenus
Les garanties du CCMI

Les conditions suspensives du CCMI

Le contrat ne peut prendre effet qu’à partir du moment où toutes les conditions suspensives sont respectées. Le chantier débutera également à ce moment-là. Les conditions suspensives sont les suivantes :

  • Que le maître d’ouvrage soit propriétaire du terrain,
  • Qu’il ait obtenu le ou les prêts nécessaires,
  • Qu’il ait souscrit à une assurance dommages-ouvrage,
  • Que le permis de construire soit accordé,
  • Que le constructeur ait la garantie de livraison et qu’il ait transmis au maître d’ouvrage l’attestation nominative correspondant à son chantier.

Si l’une de ces conditions n’est pas respectée, le constructeur est tout à fait en droit de refuser de signer le contrat et/ou de commencer le chantier.

Le dépôt de garantie

Le dépôt de garantie n’est pas demandé par tous les constructeurs de maison. En revanche, lorsqu’il est demandé, il doit respecter certaines modalités : tels que ne pas dépasser 3% du prix de la construction et être bloqué sur un compte spécial jusqu’à la réalisation de toutes les conditions suspensives. Ce dépôt de garantie sera ensuite déduit des paiements prévus.

Dépôt de garantie

Le délai de rétractation pour un contrat de construction de maison individuelle

Vous avez signé le contrat de construction, mais souhaitez revenir sur votre décision ? Vous avez dix jours calendaires à compter du lendemain de réception de la lettre vous notifiant l’acte pour vous rétracter. Votre demande doit être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception.

Infos : Si le dernier jour du délai de rétractation est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, sachez que le délai est prolongé jusqu’au 1ᵉʳ jour ouvrable suivant.

Pour conclure, en faisant appel à un constructeur, vous bénéficiez des garanties relatives au contrat de construction d’une maison individuelle. Ainsi, envisagez plus sereinement votre projet de construction ! N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

Dès lors que vous faites construire une maison neuve, vous vous engagez à payer différentes taxes. Parmi elles, la taxe d’aménagement. Cet impôt local est dû lors de certains travaux et aménagements. Il permet de financer les équipements publics de la commune, du département ou encore de la région.

Qui est concerné par cette taxe, quel est son taux, comment la calculer et la payer. Toutes les informations dont vous avez besoin se trouve dans cet article.

Qui est concerné par la taxe d’aménagement ?

Les opérations de construction, de reconstruction ou d’agrandissement sont concernés par cette taxe selon certaines conditions.

  • Lorsqu’il est nécessaire d’obtenir l’une de ces trois autorisations : permis de construire, permis d’aménager ou déclaration préalable de travaux.
  • Lorsque la création concerne une création de plancher close et couverte supérieure à 5 m² et dont la hauteur du plafond est supérieure ou égale à 1,80 m.

Pour les aménagements extérieurs, sont concernés par la taxe notamment les abris de jardin et les annexes. Quant aux piscines, elles sont soumises de façon forfaitaire. En revanche, la taxe ne s’applique pas aux bâtiments non couverts tels que les terrasses ou les pergolas.

Abri de jardin soumis à la taxe d'aménagement

Les différents taux annuels de la taxe d’aménagement

Différents taux sont appliqués à la valeur du projet (unitaire ou par m2 de surface). Les voici :

  • Le taux annuel pour la part communale : il varie entre 1 et 5% et peut atteindre jusqu’à 20% dans certains secteurs
  • Le taux annuel de la part départementale : il est limité à 1% et s’applique à tout le département
  • Le taux annuel de la part régionale (uniquement pour l’Île-de-France) : il est limité à 1% et peut être différent en fonction du département

Le calcul de la taxe

Pour calculer votre taxe d’aménagement, vous devez multiplier la surface taxable par la valeur annuelle par mètre carré. Ensuite, vous multipliez ce résultat par le taux voté par la collectivité territoriale concernée.

Par exemple, pour 2024, la valeur annuelle par mètre carré est de 1036€ en Île-de-France et de 914€ hors Île-de-France. La valeur forfaitaire des piscines est, quant à elle, de 258€ par mètre carré. Enfin, la valeur forfaitaire des aires de stationnement extérieures est de 3000€ par emplacement.

Calcul de la taxe d'aménagement

Comment bénéficier d’une réduction de la taxe d’aménagement ?

Vous pouvez bénéficier d’une réduction ou d’une exonération de la taxe d’aménagement selon certaines conditions.

Un abattement de 50% peut être accordé pour :

  • Les 100 premiers mètres carrés d’un local et des annexes à usage d’habitation principale
  • Les locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes
  • Les locaux à usage d’habitation et d’hébergement aidé
  • Les entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale
  • Les parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

Une exonération est possible pour :

  • Les abris de jardin ou les autres constructions d’une superficie inférieure ou égale à 5 m² et non soumis à déclaration préalable ou au dépôt d’un permis de construire
  • La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit depuis moins de dix ans suite à un sinistre
  • La construction et l’aménagement prescrit par un plan de prévention des risques sous certaines conditions

Déclarer et payer sa taxe d’aménagement

Les projets inférieurs à 5000 m²

Pour les projets dont la surface de plancher est inférieure à 5000 m², ils devront être déclarés dans les 90 jours suivant l’achèvement des travaux. Pour ce qui est du paiement, si le montant de la taxe est inférieur à 1500€, alors, vous devrez effectuer un paiement en une fois dans les 90 jours suivant la date de fin de travaux.

Si la taxe est supérieure à 1500€, alors vous aurez la possibilité de faire un paiement en deux fois. Le premier devra être effectué sous 90 jours à compter de la date d’achèvement des travaux et le deuxième à 6 mois.

déclaration taxe d'aménagement

Les projets supérieurs à 5000 m²

En ce qui concerne les projets supérieurs à 5000 m², vous disposez d’un délai de 7 mois à compter de la délivrance de l’autorisation pour effectuer la déclaration. Le paiement se fera en plusieurs fois :

  • Au 9ᵉ mois : vous fournirez un acompte de 50% de la taxe
  • Au 18ᵉ mois : vous fournirez un acompte de 35% de la taxe

Ces deux acomptes seront déduits du montant définitif de la taxe due.

Pour conclure, lorsque vous faites construire, vous devez auparavant vous renseigner sur les différentes taxes qui peuvent s’ajouter. En effet, la taxe d’aménagement, par exemple, peut fausser le budget que vous aurez défini en amont. Pour en savoir plus, vous pouvez vous adresser à votre constructeur de maison Simon Habitat.

Vous cherchez quel revêtement utiliser pour la toiture de votre maison neuve ? Trouvez dans cet article, les différents types de toiture de maison qu’il existe ainsi que les éléments à prendre en compte pour faire votre choix.

Les différents types de matériaux pour votre toiture de maison

La toiture en tuile

C’est l’une des couvertures de toiture les plus répandues, notamment grâce à ses nombreux avantages. En optant pour les tuiles en terre cuite, vous aurez non seulement la chance d’apprécier sa très belle couleur orangée, mais aussi d’assurer une très bonne protection à votre charpente.

Elles se déclinent également en trois types :

  • Les tuiles canal recommandées pour les toitures à très faible pente (environ 13,5%)
  • Les tuiles plates pour les toitures avec une pente élevée (autour de 30%)
  • Les tuiles à emboitement ou à glissement pour les toits ayant une pente jusqu’à 7%

Constituées de matériaux naturels qui résistent dans le temps (environ 30 à 70 ans), les tuiles sont principalement adaptées aux conditions climatiques ensoleillées et humides. En revanche, elles n’apprécient guère le gel, ce qui les rend inadéquates pour les régions froides.

Le type de pose des tuiles dépendra du cahier des charges de votre maison (exposition au vent, région, etc.).

Enfin, il existe aussi les tuiles de béton qui représentent une alternative moins chère aux tuiles en terre cuite. Elles ont pour avantage de mieux résister au gel, en revanche au fil du temps, on peut voir une altération de la couleur ou trouver des dépôts blanchâtres.

Toiture en tuile

L’ardoise pour sa toiture de maison

Tout comme les tuiles, l’ardoise est un matériau qu’on retrouve sur beaucoup de toiture de maison. Cela s’entend par sa couleur qui offre du caractère aux bâtisses et par ses nombreux avantages :

  • Constitué de roche naturelle très résistante, non gélive et non poreuse
  • Durabilité de 75 à 150 ans
  • Adapté aux toitures à forte pente
  • Conservation de sa couleur dans le temps

En revanche, elle connaît aussi quelques inconvénients comme un entretien régulier pour éliminer mousses, lichens et tâches de rouilles ainsi qu’une pose complexe. Sans compter son poids assez élevé qui demande une charpente plus résistante.

La toiture en zinc

Le zinc est à la fois résistant et léger garantissant une grande longévité pour votre toiture, environ 100 ans. Son pouvoir d’étanchéité et sa facilité d’entretien font de lui un matériau très prisé. D’autant plus, qu’il est facilement adaptable grâce à ses divers modèles aux épaisseurs, longueur et largeur différentes.

En revanche, il n’est pas compatible avec tous les matériaux dont :

  • Le chêne
  • Le béton
  • L’acier carbone
  • Le ciment
  • Le plâtre
  • La chaux
  • Le mortier

Il sera donc recommandé d’installer des gouttières composées du même matériau.

La toiture en bac acier

Très bon rapport qualité/prix, la toiture en acier en plus d’être très solide est aussi incombustible et résistante aux mousses et aux champignons. Les plaques, de poids léger, sont assemblées les unes aux autres ce qui offre une pose facile à réaliser. Ce type de toiture est particulièrement apprécié en montagne, car il ne retient pas la neige.

On trouve deux types de bacs acier différents : le bac acier simple peau et le bac acier double peau.

En revanche, son isolation thermique et phonique n’est pas des plus performantes, ce qui implique de choisir un très bon isolant et une bonne ventilation.

Toiture en bac acier

Les éléments à prendre en compte pour choisir son revêtement de toiture

Afin de choisir le revêtement de la toiture de votre maison qui conviendra le mieux à vos besoins, vous devez prendre en compte un certain nombre de paramètres.

Les règles d’urbanisme en vigueur

Avant de choisir le revêtement de votre toiture, vous devez, avant toute chose, vérifier les règles d’urbanisme en vigueur. Afin de favoriser la protection de l’environnement, le plan local d’urbanisme de votre commune peut vous imposer d’utiliser un certain matériau de couverture ou une couleur en particulier. Vous n’aurez d’autre choix que de vous y conformer.

Cependant, dans certains cas, la loi vous autorise à déroger au PLU. C’est notamment le cas pour les matériaux renouvelables et les matériaux ou dispositifs qui évitent les émissions de gaz à effet de serre, la retenue des eaux pluviales ou la production d’énergie renouvelable. Sont concernés :

  • Les toitures-terrasses végétalisées
  • La pose de panneaux solaires

Le climat de sa région

Le revêtement utilisé pour votre toiture dépendra également du climat de votre région. En effet, certains matériaux de couverture ne résistent pas aux gels ou sont plus sensibles aux mouvements d’air. Par conséquent, vous devez prendre en compte la zone climatique où vous vous situez et adapter la conception de votre toiture de maison en fonction.

En ne tenant pas compte de ce paramètre, vous risquez de diminuer la longévité et les performances de votre toiture ainsi que d’augmenter la fréquence d’entretien nécessaire.

La forme de sa toiture de maison et la couleur de la façade

Vous tiendrez également compte de la forme de votre toiture. Un toit plat ne pourra pas recevoir le même type de matériau qu’une toiture en pente. Pour un toit plat, on privilégiera plutôt : le zinc, l’EPDM (couverture à membrane en caoutchouc) et le bitume. Tandis que pour un toit en pente, vous pourrez utiliser l’ensemble des matériaux énoncés précédemment.

Enfin, vous veillerez à ce que le choix de votre toiture de maison s’intègre harmonieusement avec le reste, c’est-à-dire avec : la couleur de votre façade et le style de votre maison.

Pour conclure, lorsque vous faites construire votre maison, il y a de nombreux détails à prendre en compte. Simon Habitat vous accompagne durant tout le processus de construction, de la réalisation des plans au choix de votre toiture de maison.

Vous souhaitez faire construire votre maison, mais vous hésitez toujours entre maison plain pied et maison à étage. Découvrez dans cet article, tout ce que vous devez savoir sur les maisons de plain pied. Les avantages, la superficie du terrain nécessaire et les différents agencements possibles.

Quelle surface de terrain faut-il pour faire construire une maison plain pied ?

Avant d’entamer toute recherche de terrain, vous devrez avoir défini en amont quelques paramètres sur la maison de vos rêves :

  • Maison de plain-pied ou à étage
  • Superficie souhaitée pour la maison et le jardin
  • Budget disponible

Une fois ces éléments choisis, vous pourrez passer à la recherche de terrain en fonction de la localisation, de la superficie et du prix souhaité.

On estime que pour une maison de plain pied de 100 m², la surface du terrain nécessaire est d’environ 500 m² minimum. En effet, cette limite est statuée selon le coefficient d’emprise au sol (CES). Il définit pour chaque terrain la surface constructible maximale. Pour le connaitre, vous pouvez demander un certificat d’urbanisme.

Les avantages d’une maison plain pied

Il existe de nombreux avantages à faire construire ce type de maison individuelle.

Bénéficier d’une maison fonctionnelle

La maison de plain-pied vous permet une fluidité de circulation. En effet, en faisant disparaitre la contrainte de l’escalier, vous permettez à tous (personnes âgées et personnes à mobilité réduite) de circuler facilement dans votre maison. Cela est un avantage conséquent, surtout si vous décidez de garder votre maison jusqu’à vos vieux jours.

De plus, l’aménagement est d’autant plus simple, car vous n’avez pas besoin de composer avec l’espace vide sous l’escalier. Sans oublier, le déménagement qui sera grandement facilité.

Faire des économies d’énergie

Avec une maison sur un seul niveau, le chauffage n’aura pas besoin de se répartir sur plusieurs étages. Cela permet notamment une réduction de la consommation énergétique.

Avoir une ouverture sur l’extérieur sur toute la longueur de la maison

Ce type de maison permet d’avoir une ouverture sur l’extérieur pour chacune des pièces souhaitées. En remplaçant les fenêtres classiques par des baies vitrées, vous profiterez d’un accès directement sur votre jardin et d’une grande luminosité.

Avoir la possibilité d’agrandir sa maison plain pied à tout moment

La maison de plain pied vous offre la possibilité d’agrandir votre maison dès que vous le souhaitez. En effet, si vous manquez de place, pas besoin de déménager, vous pouvez simplement opter pour un agrandissement.

Opter pour le style que l’on veut

Ce type de maison vous permet différents agencements. Maison traditionnelle, contemporaine, en L, en U ou encore en V. Vous avez le champ des possibles. Tellement qu’il peut même être difficile de choisir comment agencer sa maison de plain pied. Cela ne vous serait pas permis avec une maison à étage où certains choix architecturaux sont limités par les réglementations.

Comment agencer sa maison de plain pied ?

Comme nous l’avons évoqué précédemment, agencer sa maison sur un seul étage peut se révéler plus compliqué qu’une maison à étage. Pourquoi ? Parce qu’il y a un large choix de possibilité.

Tout d’abord, vous devez réfléchir à l’organisation des différentes parties de votre maison. Où placer la cuisine, la salle à manger, la salle de bain ou encore les chambres. Ce sont autant d’éléments à prendre en compte qui divergeront selon l’agencement de votre maison.

Maison plain pied en U

Avec une maison en U, on peut imaginer divers aménagements :

  • Le salon séjour et la cuisine au milieu de la maison puis, sur les extrémités, les chambres, salles de bain et cellier.
  • Le salon séjour et la cuisine d’un côté, puis de l’autre les chambres et la salle de bain. Cela permet de créer une vraie séparation entre l’espace nuit et l’espace jour.

Ce plan de maison offre la possibilité d’avoir une très belle surface habitable ainsi que de grandes pièces.

Maison plain-pied en U

Maison en L de plain pied

La maison en L est idéale puisqu’elle s’adapte à toutes les formes de terrain. Si vous disposez d’un petit budget et donc d’une surface de terrain restreinte, c’est probablement cette forme de maison qui vous sera proposée. En effet, elle permettra de laisser assez de terrain pour vos aménagements extérieurs.

 

En plus de son adaptabilité, elle a aussi l’avantage de pouvoir séparer la partie jour et la partie nuit. Ainsi que de bénéficier d’un accès vers l’extérieur pour chaque aile.

Maison en V plain-pied

Cette configuration plutôt atypique offre une maison contemporaine avec des volumes généreux. Elle est une architecture de choix lorsque la forme du terrain est, elle aussi, inhabituelle. En revanche, si le terrain constructible dispose d’une nature de sol complexe, il faudra vous référer à l’étude de sol pour vérifier la compatibilité avec la maison en V.

Pour conclure, la maison plain pied est idéale si vous souhaitez passer toute votre vie dedans. Si vous envisagez de la revendre dans quelques années, sachez que ce type de maison est plus prisé. Pour finir, contrairement aux maisons à étage, vous aurez une infinité de possibilités pour l’aménager.

Faites construire votre maison plain pied avec Simon Habitat !

Les fondations d’une maison sont essentielles pour qu’elle puisse tenir debout toute une vie. En choisissant le mauvais type de fondation, c’est un risque d’infiltration d’eau, d’apparition de fissures sur les murs ou encore d’affaissement des fondations. Pour que cela ne se produise pas, nous vous expliquons comment choisir le type de fondation qui convient le mieux à votre terrain.

Quel type de fondations de maison choisir ?

Lors d’un projet de construction de maison, le choix des fondations à effectuer se pose. Celui-ci va dépendre de la nature de votre sol. Pour connaitre toutes ses spécificités, une étude de sol est nécessaire. Une fois celle-ci réalisée, vous connaitrez ses caractéristiques et vous pourrez choisir les fondations qui conviennent le mieux.

Les déterminants du type de fondations

Plusieurs éléments vont venir influencer le choix du type de fondations :

  • La nature du terrain
  • La présence d’eau à proximité
  • Le gel
  • La pente
  • La nature de la construction

C’est pourquoi il est préférable de faire appel à un professionnel pour faire construire votre maison.

Etude de sol G1

Les 3 types de fondation

Les fondations superficielles

Ces fondations conviennent pour des terrains stables. Ce sont les plus simples à réaliser et par conséquent les moins couteuses. En effet, une très faible profondeur est nécessaire : entre 50 centimètres et 3 mètres.

On utilise ce type de fondation lorsque le “bon sol” (la couche de sol qui dispose des propriétés mécaniques suffisantes pour porter l’ouvrage) est situé à moins de 3 mètres.

Les fondations superficielles ont trois formes différentes : en semelles isolées, en semelles filantes ou en radiers.

     • Les semelles isolées

Aussi appelé semelles ponctuelles, ce type de fondation de maison est rond ou carré et se place sous des poteaux localisés à des endroits précis de la structure. Pour les réaliser, on coule une fine couche de béton nommée béton de propreté puis par-dessus viendra la semelle avec une plus grande épaisseur.

Il est possible d’ajouter un ferraillage si besoin selon les charges et les propriétés du terrain.

     • Les semelles filantes

Semelles filantes ou également appelées semelles continues, ces fondations se placent tout le long des murs porteurs. On disposera des armatures dans la partie inférieure des semelles filantes si le sol n’a pas une portance suffisante.

Elle convient pour des sols hétérogènes.

     • Les radiers

C’est une dalle porteuse de béton armé répartie sur toute la surface du bâtiment tout en étant reliée aux murs porteurs. Cela permet de répartir les charges sur une grande surface afin d’éviter tout risque de tassement.

On l’utilisera principalement pour les terrains qui ne sont pas assez stables, c’est-à-dire gorgés d’eau, sol argileux ou marneux.

Le type de fondation de maison semi-profond

Les fondations semi-profondes se distinguent par la profondeur dans le sol à laquelle elles sont réalisées. En effet, elles doivent se positionner dans ce qu’on appelle le “bon sol”. Celui-ci se trouve entre deux et six mètres de profondeur.

Un ferraillage est introduit dans des trous réalisés préalablement dans lequel le béton est ensuite coulé. On va donc former des puits d’un diamètre entre 80 centimètres et 1 mètre. Ces puits seront ensuite reliés entre eux par des poutres appelées “longrines”.

Fondations semi-profondes

Les fondations profondes

Installées à plus de 6 mètres de profondeur, les fondations profondes sont les plus difficiles à réaliser et les plus onéreuses. Contrairement aux fondations superficielles, elles n’ont pas de semelles. Cette technique est très peu utilisée dans la construction de maison individuelle sauf en cas de mauvaise qualité de sol (risque d’éboulement ou de tassement).

Trois techniques différentes peuvent être utilisées :

  • Les pieux réalisés mécaniquement
  • Les barrettes qui sont des pieux forés
  • Les puits creusés à la main

Les fondations d’une maison sont une étape cruciale dans la construction. En choisissant le bon type de fondation, vous vous assurez une maison solide qui dure dans le temps. En revanche, si tel n’est pas le cas, vous pouvez être confrontés à des fissures sur les murs, des infiltrations d’eau ou encore des affaissements.

En faisant appel à Simon Habitat, vous bénéficiez d’une expertise valable durant toute la durée de la construction de votre maison individuelle.

Le plan de maison est un dessin permettant de définir les différentes pièces d’une maison ainsi que leur disposition. Chaque plan est unique puisqu’il dépend des contraintes du terrain ainsi que des besoins de chaque famille. Vous avez un projet de construction ? Découvrez dans cet article comment réaliser le plan de votre future habitation.

Les contraintes à prendre en compte pour réaliser un plan de maison

1. Définir son budget et trouver son terrain

Tout d’abord, avant d’entamer la réalisation du plan, vous devez avoir défini votre budget et trouver un terrain. En effet, ce sont ces deux éléments-là qui vont déterminer un grand nombre de détails :

2. Déterminer le type de maison souhaité

Vous allez devoir choisir entre une maison de plain pied ou une maison à étage. Un choix pas évident, mais primordiale pour faire le plan de votre future maison. Selon la superficie de votre terrain, vous pourrez choisir l’un ou l’autre de ces types de maison.

En revanche, avec un terrain de petite taille, vous devrez opter pour la maison à étage. Cela vous permettra de gagner en surface habitable tout en gardant suffisamment d’espace pour les aménagements extérieurs.

Maison plain pied ou maison à étage

3. Réfléchir à l’agencement des pièces pour faire son plan de maison

Par ailleurs, vous devrez définir les différentes pièces que vous souhaitez retrouver dans votre maison : nombre de chambres, garage, buanderie, etc. Une fois chose faite, vous organiserez les différentes parties de votre maison pour obtenir une maison fonctionnelle et agréable à vivre.

Nous vous recommandons de prévoir des espaces distincts pour les pièces de vie, les pièces de service ainsi que pour le coin nuit. Par exemple, pour une maison de plain-pied, vous disposerez les chambres, salle de bain et dressing d’un même côté. Tandis que pour une maison à étage, on privilégiera l’espace jour au rez-de-chaussée et l’espace nuit à l’étage.

L’aménagement de votre espace intérieur doit également être effectué en fonction du terrain. Il est grandement conseillé de disposer d’un accès sur l’extérieur depuis le salon et la cuisine afin de circuler aisément. D’autant plus si vous faites également construire une terrasse. Aussi, il peut être judicieux d’anticiper une éventuelle extension pour vos besoins futurs.

Plan de maison en L

4. Penser aux détails

Enfin, il ne faut pas oublier de positionner dans le plan de sa maison les prises électriques, interrupteurs et ouvertures (portes et fenêtres). Cela peut paraitre anodin au premier abord, cependant, c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. En effet, vous devez penser aux différentes prises pour l’électroménager, aux prises TV ou encore aux lumières de chaque pièce.

En faisant appel à Simon Habitat, vous êtes accompagnés durant toute la durée de la construction de votre maison. Ils réalisent pour vous et avec vous votre plan de maison en vous guidant sur tous les points à ne pas oublier.

N’attendez plus et faites construire votre maison !

La façade est un élément fondamental d’une maison au même titre que sa toiture. Elle est aussi bien importante pour ajouter une touche d’esthétisme que pour permettre l’isolation. Plusieurs solutions sont possibles pour personnaliser une façade de maison. C’est ce que nous allons vous expliquer dans cet article.

Quelle façade pour sa maison choisir ?

Les différents types de revêtement de façade 🖌️

L’enduit de façade

L’enduit de façade est la solution généralement la plus choisie et la moins onéreuse. S’il permet d’obtenir une façade de maison simple avec une finition lissée, il peut aussi rendre la façade plus moderne avec une finition travaillée. On trouve notamment les finitions talochées, crépies ou matricées.

Le bardage

Le bardage est moins répandu que l’enduit de façade, mais il permet d’apporter du relief à sa maison. Avec une façade en bardage, vous avez l’embarras du choix sur le matériau : bois, PVC ou encore métal. Une façade de maison en bois apporte tout de suite un côté chaleureux et authentique.

Le cimentage

Le cimentage se fait beaucoup pour les façades de maison moderne (maison en cube, maison toit plat, etc.). Il consiste en l’application d’un enduit à base de ciment pour masquer les dégâts et les irrégularités. Il existe différentes teintes et différentes textures. Sachez quand même que le cimentage n’est pas compatible avec une isolation extérieure.

Façade de maison en bardage

Le parement de pierre ou de brique

La façade de maison en pierre ou en brique est sans aucun doute la solution la plus chère, mais aussi celle qui donne le plus de cachet à une maison. Simplement en touche ou sur tout un mur de votre maison, le parement apportera un côté très esthétique à votre maison.

Les couleurs pour façade de maison 🎨

Avant de choisir la couleur de votre façade de maison, pensez à vous référer au plan local d’urbanisme de votre commune. En effet, le PLU règlemente les couleurs des façades de maison pour une question d’harmonie architecturale. Vous pourrez donc être limité dans le choix des couleurs.

Voici quelques teintes de façade en fonction de l’aspect que vous souhaitez donner à l’extérieur de votre maison :

  • Gris : pour une maison moderne et design de style maison d’architecte
  • Beige/Blanc cassé : évitez le blanc qui sera très salissant et privilégiez plutôt du beige ou du blanc cassé. L’avantage de ces couleurs est qu’elles apporteront de la lumière à votre maison.
  • Un mix de deux couleurs : choisir deux couleurs de façade différentes vous permettra de mettre en valeur des éléments de votre maison comme la porte d’entrée par exemple

Quand faire la façade de sa maison neuve ? 🏠

Avant ou après la plâtrerie sèche ? 🤔

En pleine construction de votre maison à petit budget ou non, vous ne savez pas à quelle étape faire la façade de votre maison, voici notre avis : Faire l’enduit de façade à l’achèvement du hors d’eau hors d’air est idéal. En effet, cela permet de protéger tout le second d’œuvre des intempéries. Les seuls inconvénients sont qu’on ne peut pas faire la façade par temps de pluie ou de gel et qu’il faut attendre que les menuiseries soient sèches. Faire sa façade de maison après l’achèvement du second œuvre est aussi possible. Cet ordre est moins recommandé, car l’intérieur de la maison n’est alors pas protégé des éventuelles intempéries. Il arrive, cependant, qu’il n’y ait pas d’autre choix que de procéder ainsi : manque de disponibilité du façadier, météo pas favorable, etc. Dans ce cas, vous pouvez utiliser une bâche pour protéger votre façade en attendant qu’elle puisse être enduite.

Comment nettoyer une façade de maison ? 🧽

Maintenant que votre façade est réalisée, comment la garder propre ? Au fil du temps, mousses, champignons, pollution peuvent venir ternir votre façade. Pour la nettoyer et la rendre aussi belle qu’à sa réalisation, voici plusieurs solutions.

  • Diluez des cristaux de soude dans de l’eau ou du vinaigre blanc puis venez brosser toute la surface de votre façade avec un balai brosse. Vous viendrez ensuite rincer à l’eau.
  • Mélangez un bidon d’eau de javel concentré à 50% d’eau puis pulvérisez sur l’ensemble de votre façade. Attention à bien vous protéger et à ne pas en diffuser sur les plantes aux alentours qui pourraient mourir.
  • Nettoyez à l’aide d’hydrogommage. C’est une technique efficace qui requiert cependant l’intervention d’un professionnel. En effet, il faut utiliser un équipement spécifique, qui, s’il est mal pris en main, peut abîmer la façade.
  • Enfin, vous pouvez utiliser un nettoyeur haute pression en utilisant une puissance faible ou modérée pour ne pas agresser votre façade ni lui faire perdre son étanchéité.

En conclusion, réaliser la façade de sa maison peut se révéler bien plus complexe qu’il en a l’air. Il vous faut choisir le revêtement et la couleur de la façade qui s’accorderont parfaitement avec vos aménagements extérieurs et vos menuiseries.

Bien que le coût varie en fonction des matériaux et des dimensions, il est essentiel de considérer également les réglementations locales en matière d’urbanisme.

Vous envisagez de construire une terrasse pour votre maison neuve ? Le choix du matériau pour le sol de votre terrasse est une décision importante à prendre. Dans cet article, nous vous présentons les différents matériaux disponibles, ainsi que leurs avantages et inconvénients, pour vous aider à faire le meilleur choix pour votre projet de construction.

Déclaration préalable : ce que vous devez savoir

Avant de vous lancer dans la construction de votre terrasse, il est essentiel de vérifier si vous avez besoin d’une autorisation de construire. En général, si votre terrasse est de plain-pied, vous n’aurez pas besoin de demander une autorisation. Cependant, pour les terrasses en hauteur ou couvertes, selon certaines conditions, une demande de permis de construire sera nécessaire.

Un dossier de permis de construire est obligatoire pour les terrasses surélevées :

  • De plus de 60 cm et de moins de 20 m²
  • De plus de 60 cm et de plus de 20 m²

L’idéal est de faire construire sa terrasse en même temps que sa maison pour ne pas avoir à effectuer de déclaration supplémentaire.

Les différents matériaux pour une terrasse

Le bois est souvent le matériau choisi pour son aspect chaleureux et esthétique. Si pendant longtemps, c’était le bois exotique qui était privilégié pour les terrasses (ipé, teck, wengé) on préfère maintenant les essences de bois locales. Traitées à haute température, elle permet au bois de gagner en stabilité, de changer de teinte et d’offrir une plus grande résistance. On retrouve notamment le pin, le frêne ou encore le peuplier.

Avec le temps, le bois prendra une teinte grise. Pour lui faire retrouver sa couleur d’origine, vous devrez simplement effectuer un entretien régulier en appliquant un saturateur incolore. Les seuls inconvénients qu’on peut trouver à ce matériau sont son coût assez élevé et les petites échardes qui peuvent être contraignantes si vous avez des enfants ou des animaux.

Terrasse en bois

La pierre naturelle

La pierre offre un cachet authentique à une terrasse. Elle a plusieurs avantages comme son insensibilité aux intempéries et son faible entretien. Il faudra veiller à choisir une pierre la moins poreuse possible telle que le marbre, l’ardoise ou encore le granit.

Aussi, pour éviter de glisser lorsqu’il pleut, il est possible d’avoir une surface antidérapante. Deux solutions : opter pour une pierre qui le soit déjà ou effectuer un traitement physique ou thermique. Bien que la pierre naturelle donne un rendu absolument magnifique, c’est sans compter son prix. Elle représente un budget conséquent.

La pierre reconstituée : un matériau pour une terrasse durable

La pierre reconstituée est bien plus abordable que la pierre naturelle tout en vous offrant un joli esthétisme. Elle est conçue à partir de pierres naturelles broyées puis assemblées avec du ciment, de la chaux ou de la résine.

Elle a beaucoup d’avantages :

  • Polyvalence d’aménagement,
  • Grande résistance,
  • Grande diversité de formes adaptables à chaque décoration souhaitée,
  • Légèreté ce qui facilite la pose.

Le seul inconvénient qu’on peut lui trouver est qu’elle a une limite quant au poids qu’elle peut supporter. Mais, il est assez rare de trouver des choses très lourdes sur une terrasse.

Le matériau composite

Bois, résine, minérale, céramique, fibres de verres et quartz, il existe beaucoup de matériaux composites. La durabilité et la résistance sont leurs plus grands atouts. Étant non poreux, ils résistent aux tâches, aux rayures, aux chocs thermiques et aux UV. On trouve aussi une grande variété de finitions pour couvrir tous les besoins (effet bois, béton ou encore pierre naturelle).

Ses avantages :

  • Esthétique
  • Facile d’entretien
  • Robuste
  • Antidérapant
  • Respectueux de l’environnement

En revanche, il n’offre pas le même confort que du bois et ne peut pas être recyclé en fin de vie.

Le béton

Très en vogue en ce moment, le béton est à la fois esthétique, résistant et économique. Il permet de nombreuses possibilités de personnalisation : imprimé, sablé, balayé, lissé ou coloré.

Il est très facile à entretenir, surtout s’il a déjà subi un traitement avec une résine de protection de surface. Cela limitera la pénétration des graisses et facilitera le nettoyage. Ce traitement est à faire tous les 5 ans. Le seul hic, et non des moindres, est qu’avec le temps, il peut avoir tendance à se fissurer.

Le carrelage

Le carrelage a longtemps été le matériau choisi pour réaliser sa terrasse. Très résistant et facile d’entretien, le carrelage offre aussi une multitude de choix. Taille, forme, motif, vous pouvez personnaliser votre terrasse dans les moindres détails.

En revanche, du côté des inconvénients, une dalle de béton devra être réalisé en amont. Et selon le carrelage choisi, celui-ci peut se révéler glissant les jours de pluie.

Emplacement, orientation et surface de la terrasse

L’emplacement de sa terrasse est primordial pour pouvoir profiter pleinement de ses aménagements extérieurs. Il est préférable de le définir en fonction de sa maison. Dans l’idéal, votre terrasse doit être attenante à votre maison et plus précisément des pièces de vie pour pouvoir y circuler facilement. N’oubliez pas aussi de prendre en compte le voisinage et le vis-à-vis.

Pour profiter d’un maximum d’ensoleillement, vous préférez une exposition sud ou ouest plutôt qu’au nord où l’humidité peut se faire ressentir.

Enfin, concernant la surface à allouer à votre terrasse, cela dépend avant tout de plusieurs éléments :

  • Votre budget,
  • La surface de votre terrain,
  • Sa future utilisation : table à manger, salon de jardin, piscine, jacuzzi, etc.
    • 5 à 10 m² pour accueillir 1 table et 4 chaises
    • 10 à 15 m² pour accueillir 1 table et 8 à 10 chaises
    • 20 à 30 m² pour avoir deux espaces distincts : coin repas et espace détente

En conclusion, le choix du matériau pour le sol de votre future terrasse dépendra de vos préférences esthétiques, de votre budget et de vos besoins spécifiques. Prenez le temps de comparer les différentes options avant de faire votre choix final.

Pour plus d’informations et de conseils sur la construction de votre terrasse, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider à réaliser votre projet de rêve !

Lorsqu’on envisage de construire sur un terrain, il est crucial de comprendre les caractéristiques du sol sur lequel reposera la future structure. C’est là qu’intervient l’étude de sol, un processus essentiel pour évaluer la composition du sol, sa résistance, sa sensibilité à diverses contraintes et ses risques. Dans cet article, nous explorerons en détail ce qu’est une étude de sol, comment elle est réalisée, qui est concerné, ce qu’elle implique et bien plus encore.

Qu’est-ce qu’une étude de sol ?

Une étude de sol est une analyse approfondie de la composition du sol d’un terrain, visant à déterminer sa nature, sa résistance, sa sensibilité à l’eau, les risques sismiques éventuels, la présence de nappes phréatiques, de cavités, de cours d’eau à proximité, ainsi que la possible contamination. Cette étude est généralement réalisée en prévision d’une future construction afin d’assurer sa sécurité et son intégrité structurale.

Comment se déroule une étude de sol ?

Le processus d’étude de sol commence par l’analyse des documents disponibles concernant le terrain, tels que le plan de masse, le cadastre et le Plan Local d’Urbanisme (PLU), le cas échéant. Ensuite, des échantillons géologiques sont prélevés dans le sous-sol, parfois jusqu’à plusieurs mètres sous la surface, pour effectuer plusieurs analyses. Des essais sont également réalisés pour évaluer la résistance du sol. Enfin, un rapport est rédigé, comprenant des recommandations pour les futurs travaux à entreprendre, notamment en ce qui concerne les fondations et les adaptations nécessaires.

Qu'est-ce qu'une étude de sol ?

Qui est concerné ?

L’étude de sol concerne principalement les vendeurs de terrains à bâtir ou les constructeurs de maisons individuelles. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Élan en 2020, cette étude est obligatoire pour la vente d’un terrain non bâti, mais constructible, notamment dans les zones présentant des risques élevés ou modérés. Elle a été rendue obligatoire et doit être jointe au dossier de vente d’un terrain ou d’une construction d’un terrain.

Les types d’étude de sol

Il existe plusieurs types d’études de sol allant de G1 à G5. L’étude géotechnique G1 est obligatoire (selon la loi ELAN) pour mettre en vente un terrain.

Étude de sol type G1

L’étude géotechnique de type G1, conforme à la loi Elan, se divise en deux catégories principales : G1 ES (étude de site) et G1 PGC (principes généraux de construction).

  • G1 ES (Étude de site) : Cette phase consiste à déterminer les spécificités du terrain en réalisant une étude documentaire approfondie. L’objectif est d’identifier les risques géotechniques majeurs, tels que la sensibilité à l’eau, les risques sismiques ou la présence de cavités.
  • G1 PGC (Principes généraux de construction) : Cette phase complète le modèle géologique établi lors de l’étude de site. Elle vise à établir les principes généraux de construction, mais ne fournit pas de dimensionnement précis des ouvrages. En d’autres termes, cette étude est nécessaire pour évaluer les risques géotechniques, mais elle est insuffisante pour démarrer des travaux de construction.
Etude de sol G1

Étude de sol type G2

Plus approfondie que l’étude G1, cette étude a pour but d’analyser l’implantation et les caractéristiques spécifiques du bâtiment à construire.

  • G2 AVP (Phase avant projet) : Cette phase précise le modèle géotechnique à retenir et pré-dimensionne les ouvrages géotechniques nécessaires. Elle étudie également les principes constructifs et d’adaptation du projet au sol envisageables. Ce rapport contient aussi des recommandations sur les principes de construction (terrassements, soutènements, etc.) en fonction des caractéristiques spécifiques du sol et des risques.
  • G2 PRO (Phase projet) : Cette phase conçoit et justifie les ouvrages géotechniques de manière plus détaillée. Elle comprend une synthèse du site, des méthodes d’exécution, des notes de calcul de dimensionnement, et fournit un avis sur les valeurs seuils ainsi qu’une approche des quantités nécessaires.
  • G2 DCE-ACT : Cette phase finalise le dossier de consultation des entreprises et assiste le maître d’ouvrage dans l’établissement des contrats de travaux. Elle complète les étapes précédentes en fournissant des détails supplémentaires pour l’exécution des travaux.

Coût et durée de validité

Le coût d’une étude de sol varie généralement entre 1000 et 2000€, selon des critères tels que la superficie du terrain, sa localisation, le taux de pente, le projet de construction et le prestataire choisi. Ce coût peut augmenter si des échantillons ou des sondages plus approfondis sont nécessaires, mais il reste généralement inférieur à 1% du budget total de la construction. Une étude de sol est valide pendant 30 ans.

À qui faire appel pour réaliser une étude de sol ?

Pour effectuer une étude de sol, il est impératif de faire appel à un bureau d’étude spécialisé dans la géotechnique ou à un géotechnicien qualifié. De plus, l’ensemble du processus est encadré par la norme NFP 94-500, garantissant des normes de qualité et de fiabilité.

En conclusion, une étude de sol est une étape incontournable pour toute construction future, garantissant la sécurité, la durabilité et la conformité aux normes réglementaires. En choisissant les bons professionnels et en comprenant les aspects clés de cette étude, vous pouvez assurer le succès de votre projet de construction.

L’isolation thermique est essentielle dans la construction d’une maison neuve. Elle permet notamment de faire de véritables économies d’énergie. Quelles sont les normes à respecter ? Comment choisir les meilleurs matériaux ? Quelle isolation préférer ? Nous vous disons tout dans cet article.

Isolation thermique maison

À quelle isolation thermique, il faut penser ?

L’isolation de la toiture : Lorsque vous allez chauffer votre maison, la chaleur va monter dans les combles. Si vous disposez d’une mauvaise isolation, alors c’est une perte jusqu’à 30% que vous pouvez enregistrer. Pour garantir une barrière efficace contre les températures estivales et hivernales, nous vous conseillons d’installer un isolant d’épaisseur suffisante.

L’isolation par les murs : Que ce soit par l’extérieur ou par l’intérieur, l’isolation par les murs est obligatoire pour avoir une maison performante énergétiquement.

L’isolation par les menuiseries : Fenêtres, portes ou encore baies vitrées, ces ouvertures peuvent causer une perte de chaleur jusqu’à 15%. C’est pourquoi, il vous faut choisir des menuiseries adaptées. Chez Simon Habitat, notre partenaire Menuiseries Françaises garantit des matériaux de haute qualité pour une isolation phonique et thermique optimale.

L’isolation par les planchers bas : Véritables puits thermiques, les planchers doivent être isolés correctement avec des panneaux ou des rouleaux d’isolants. Deux façons : les placer sous la dalle ou bien au-dessus.

Les meilleurs isolants thermiques

Il existe de nombreux matériaux isolants. Minéraux, synthétiques ou écologiques, voici les plus courants :

  • La laine de verre
  • La laine de roche
  • Le polystyrène expansé (PSE)
  • La fibre de bois
  • La ouate de cellulose

Les matériaux industriels tels que la laine de verre, la laine de roche, le PSE ou encore la perlite sont les plus utilisés. Avec un coût d’achat faible et une mise en œuvre facile et rapide, c’est ce qui convainc les acheteurs. En revanche, ils sont peu écologiques.

En termes d’écologie, il est préférable de privilégier des isolants biosourcés tels que la laine de chanvre, la fibre de bois ou encore la ouate de cellulose. Bien que certaines laines minérales soit sensibles à l’humidité, elles ont tout de même une performance énergétique élevée.

Aussi, lors de votre choix d’isolants, vous veillerez à ce que le matériau choisi soit certifié. 4 certifications doivent être présentes : NF, CTS-bat, Acermi et le marquage CE. Elles vous garantissent une performance de résistance thermique, de réaction au feu, de comportement mécanique, de stabilité et de résistance à l’eau.

Quel est le prix d’une isolation thermique ?

Le coût d’une isolation va dépendre de l’isolant utilisé. On estime entre 10€ et 50€ le m2.

  1. Laine de verre : environ 5€ le m2 (HT)
  2. Laine de roche : environ 8€ le m2
  3. Ouate de cellulose : environ 10€ le m2
  4. Fibre de bois et laine de chanvre : environ 20€ le m2
  5. Polyuréthane : environ 25€ le m2
  6. Liège expansé : environ 80€ le m2

Quelles performances doit avoir votre isolation ?

Il existe deux indicateurs permettant de mesurer les performances d’une isolation thermique. Ils sont mis en place par la Règlementation Thermique :

Le lambda qui mesure la conductivité thermique (la capacité à diffuser la chaleur). Plus cet indicateur est bas et plus les capacités d’isolation sont bonnes.

Le coefficient R qui donne la résistance thermique, c’est-à-dire la disposition d’un matériau à empêcher la diffusion de chaleur. À l’inverse du précédent, plus le coefficient est élevé, plus le matériau est performant.

Pour vous assurer que votre maison respecte les seuils réglementaires, assurez-vous de faire appel à des professionnels agréés RGE.

Isoler par l’intérieur ou par l’extérieur ?

Pour isoler votre habitation, vous avez le choix entre l’isolation thermique par l’intérieur (ITI) ou l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Nous allons voir la différence entre ces deux solutions.

L’isolation thermique par l’intérieur

La majorité des maisons neuves conformes à la RE2020 possèdent une isolation par l’intérieur. Les solutions mises en place sont des murs en brique ou en bloc de béton rectifié accompagné d’un isolant par l’intérieur, des planchers hourdis isolant (c’est-à-dire des blocs de polystyrène) ainsi que des panneaux isolants pour la toiture.

Les avantages de cette méthode sont une disparition de la condensation et d’un effet de paroi froid, un coût très abordable, une isolation phonique plus performante ainsi qu’une facilité de pose.

En revanche, avec cette solution, la surface intérieure de la maison est un peu réduite, le système électrique doit bien être pris en compte et il est plus difficile d’éviter la création de pont thermique.

Isolation thermique par l'intérieur

L’isolation thermique par l’extérieur

En France, on considère que moins d’1% des maisons neuves sont isolées par l’extérieur. Si elle supprime les ponts thermiques et ne réduit pas la surface habitable de la maison, en revanche, elle demande une main d’œuvre spécialisée et représente un coût plus élevé. Il existe 3 façons d’isoler une maison par l’extérieur :

  • L’isolation sous bardage : On appose une couche d’isolation sur la maison, dans une ossature en bois ou en métal généralement. On vient, ensuite, la recouvrir de bardage en bois, en PVC, en pierre ou en béton.
  • Le collage d’isolants sur les façades à l’aide de mortier-colle. Par-dessus lequel on applique un enduit mince.
  • La pose d’enduit isolant : Elle consiste à apposer de la peinture ou de l’enduit aux propriétés isolantes. C’est la méthode la plus rapide à réaliser.
Isolation par l'extérieur

À mi-chemin entre l’isolation par l’intérieur et l’isolation par l’extérieur

Il existe aussi des entre-deux entre isolation par l’intérieur et isolation par l’extérieur. L’isolation mixte, par exemple, qui consiste à garnir l’ossature d’isolant en ajoutant également une couche d’isolant sur l’extérieur. Puis en disposant un pare-vapeur recouvert de bardage ou d’enduit.

L’isolation répartie qui consiste à utiliser les matériaux qui servent à la construction pour isoler, ce qui assure une isolation dite “répartie”. Plusieurs matériaux le permettent : les briques monomurs ou les blocs de béton cellulaire qui contiennent de l’air ou des isolants.

Si ces méthodes sont efficaces, elle reste cependant très chère en coût de réalisation.

Pour conclure, l’isolation thermique d’une maison neuve est primordiale pour réduire sa consommation d’énergie. Malheureusement, il n’existe pas d’aides financières pour la mettre en place dans le cadre d’une construction de moins de deux ans. Simon Habitat vous accompagne lors de la construction de votre maison pour choisir l’isolation adaptée à votre projet !